Règles d’enregistrement des données

Règles d’enregistrement des données

Vous trouverez ci-dessous les règles à suivre pour remplir les templates de fichiers afin d’insérer vos données.

Pour des informations détaillées sur l’insertion de données, veuillez consulter ce guide : Guide de la base de données H+

Date et heure

Les heures de mesure sont à insérer sous le format hh:mm:ss:ms où ms est sous la forme mmm. (par exemple mettre 10:00:00,500 mais ne pas mettre 10:00:00,5 qui sera inséré en 10:00:00,005 ms).

Limites de détection et valeurs

Lorsqu’une valeur est inférieur à la limite de détection de l’appareil, il n’est pas possible d’insérer « < LD » à la place de la valeur. La convention dans la base de données est d’insérer « NaN » à la place de la valeur et de spécifier la limite de détection de l’appareil si elle est disponible dans une autre colonne.

Exemple de contenu de fichier :

Exemple de fichier de données avec des valeurs NaN (site du LSBB)

Profondeurs (relative_z)

Les profondeurs enregistrées dans les différents fichiers de mesure sont stockées dans une colonne intitulée « relative_z ». Trois colonnes doivent systématiquement figurer dans le même fichier :

  • définition de relative_z : texte libre précisant quel point de référence a été pris pour calculer la profondeur enregistrées dans la colonne « relative_z ». Exemple : tête de puits
  • référence pour la définition de relative_z : altitude NGF (par rapport au niveau de la mer) en mètres du point qui sert de définition des profondeurs décrit dans la colonne « définition relative_z »
  • relative_z : profondeur de la mesure en mètres mesurée de manière curvilinéaire le long du puits par rapport au point de référence. Cette mesure est positive.

Piézométrie

  • donnée brute : fichier du capteur « brut de fonderie » … où les données sont exprimées par rapport à un référentiel en Z variable d’un fichier à l’autre
  • profondeur relative corrigée : données piézométrie valides, référencées en Z par rapport à ce qui est précisé dans la colonne « définition de relative_z »
  • profondeur relative corrigée NGF : données piézométrie avec la référence au niveau moyen de la mer

Débits de pompage

Les débits de pompage seront exprimés comme suit :

  • en positif si l’on injecte de l’eau dans le puits
  • en négatif si l’on pompe de l’eau dans le puits

Tests hydrauliques ou chimiques

On considère plusieurs types de tests :

  • tests des traçage (dilution, pushpull,…) : le test est décrit dans le fichier experience.csv, les mesures précisant les concentrations des traceurs qui ont été injectés sont enregistrées dans le fichier mesures_tracage.csv
  • tests de débitmetrie (flowmeter injection test) : le test est décrit dans le fichier experience.csv, les mesures précisant le débit et la vitesse sont enregistrées dans le fichier debitmetrie.csv
  • essais de pompage : le test est décrit dans le fichier experience.csv, les mesures précisant les volumes pompés ou injectés (avec éventuellement la température d’injection) sont enregistrées dans le fichier puits_sollicite_pompage.csv (voir l’exemple ci-dessous)
  • slugs (chocs hydrauliques) : le test est décrit dans le fichier experience.csv, les mesures précisant la hauteur de perturbation ou le volume injecté sont enregistrées dans le fichier puits_sollicite_slugs.csv

Nous avons rajouté une information optionnelle (nom expérience) dans les modèles de fichiers de piézométrie ou de mesures in situ pour informer qu’à un moment donné une expérience a lieu en même temps que l’acquisition de ces mesures.

Les mesures précisant les volumes pompés ou injectés doivent être enregistrés de la manière suivante : une ligne doit être écrite dans le fichier à chaque changement de débit. Une ligne avec un débit 0 marque la fin de l’injection ou du pompage.

Exemple de fichiers de données insérés pour le test de pompage :

Exemple de contenu du fichier « expérience » décrivant le test de pompage
Exemple de fichier contenant les valeurs des volumes pompés

Description des packers

  • relative_z packer supérieur : limite supérieure de la chambre d’imposition du débit (si absence de packer, laisser le champs vide)
  • relative_z packer inférieur : limite inférieure de la chambre d’imposition du débit

Coupe technique des puits

La description des tubages mis en place dans les puits sont décrits dans le fichier coupe_technique.xls.

Les principes suivants doivent être respectées : il faut une ligne dans le fichier pour chaque changement dans le tubage. Le relative_z indiqué correspond à la profondeur à laquelle le changement a lieu. Par exemple, si dans un puits on a un pré-tubage externe de 0 à 10 m et un pré-tubage interne de 8 à 15 m, 4 lignes seront ajoutées dans le fichier coupe_technique à chaque profondeur où il y a un changement (z_relatif=[0, 8, 10 et 15 m]).

La nature du tubage appartient à la liste des matériaux de tubage.

Logs géologiques

La sélection des données permet d’extraire des mesures en fonction du log géologique d’où elle provient (par exemple, sortir toutes les mesures d’un puits mesurées dans les parties calcaires du puits). Les mesures sont mises en relation avec les logs géologiques des puits en respectant une règle de description des logs géologiques.

A l’instar de ce qui est défini pour les coupes techniques, la convention suivante est adoptée pour l’écriture des logs géologiques : Le fichier « log géologique » comporte une ligne pour chaque changement géologique rencontré dans le puits. Le relative_z indiqué correspond à la profondeur à laquelle le changement a lieu.

Par exemple, si dans un puits on a de la terre végétale de 0 à 10 m et du calcaire de 8 à 15 m, 4 lignes seront ajoutées dans le fichier log_géologique à chaque profondeur où il y a un changement (z_relatif=[0, 8, 10 et 15 m]).

Ainsi, tous les fichiers de log géologique commencent par une ligne z_relatif=0 indiquant quelle est la nature de la géologie en haut du puits.

Intégration des données brutes et traitées

Les mesures in situ, d’hydraulique ou de débit  sont issues des outils de mesure, les données à insérer sont les données brutes. Les valeurs aberrantes peuvent être supprimées.

Concernant les mesures de déformation, nous souhaitons :

  • conserver les données brutes, avec l’historique des modifications et interventions sur les instruments
  • en même temps, pouvoir fournir des données utilisables par des hydrogéologues. Ceci signifie que les données doivent être propres (suppression des données aberrantes, correction des sauts), calibration propre et au minimum corrigées des marées.

Ainsi,  pour l’inclinométrie, des templates différentes ont été créés :

  • pour les Blums, un template qui contient les données brutes, calibrées et corrigées
  • pour les longues bases, 2 templates différents mais liés:
  1. données brutes pour chaque pot
  2. données traitées et corrigées par inclino

Cette solution assure la pérennité des données et leur distribution en tant qu’information pour les hydrogéologues. Il faut de toute façon décrire dans les champs adéquates les opérations qui ont été effectuées sur les données.

Données spatialisées

La meilleure façon d’accéder aux données spatialisées est d’utiliser le fichier Google Earth créé pour chaque site. Lors de l’intégration des données spatialisées (carte, coupe transversale et bloc 3D), l’image des données interprétées ou brutes et les coordonnées de l’impression de l’image en surface sont demandées pour permettre l’affichage des données sur Google Earth. Les données brutes doivent être insérées dans un fichier .zip. Il est également recommandé de joindre les données interprétées ou inversées dans ce fichier. Un fichier .pdf de description de la configuration et des données doit être inséré pour permettre aux utilisateurs de comprendre et d’utiliser les données. Comme le format des données peut varier en fonction du contributeur et de l’appareil utilisé, il est recommandé d’indiquer le logiciel utilisé pour lire et inverser les données dans ce fichier de description.

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